"Vous voulez les pauvres secourus - je veux la misère abolie"
Victor HUGO.

jeudi 1 avril 2010

Anecdote - Clic droit humanitaire


Souvenez vous, le 27 juin 2008 le célèbre informaticien américain et richissime propriétaire de Microsoft, quittait sa société pour se consacré à sa fondation humanitaire, créée 8 ans plus tôt. Aujourd'hui il semble qu'un autre ponte du milieu informatique se décide, fort de sa réussite, à se lancer dans des actions de soutien au milieu de la solidarité internationale. En effet Chris Hughes, l'un des fondateur de Facebook s'apprête à lancer le 1er réseau social humanitaire au monde. Au retour d'un voyage au Sénégal qui l'aurait profondément marqué, il a ainsi décidé de créer Jumo afin de "permettre un rassemblement des individus et des ONG, en vue de changer le monde". Argument commercial ou véritable conviction humaine, il n'en demeure pas moins que l'humanitaire semble être à la mode comme à la pointe de la technologie. 

SOURCE: AGORAVOX 


Toutefois cette information viens relancer la nécessité d'une réflexion sur l'évolution de "l'humanitaire" - je prends soin ici de ne pas en définir la notion - dans son rapport aux médias, de pus en plus sociaux. Et plus généralement soulevé l'intérêt d'une étude prospective sur l'évolution de la communication et du plaidoyer des ONG. Alors que la question avait donné lieu à d'enflammés (et historiques) débats entre Philippe Bernier et Bernard Kouchner il y a de ça bientôt 40 ans, elle est, aujourd'hui encore, on ne peut plus d'actualité. L'ONG s'affiche, ou se comporte, avec l'utilisation des nouvelles technologies de l'informations, de plus en plus comme un média. Comment se considèrent elles vis à vis de ses nouveaux outils et réseaux ? Le portail francophone de la solidarité internationale s'interroge lui, très justement sur cette migration "obligée" vers l'internet. Dans quelle mesure les ONG évoluent elles en médias ou répondent à une demande du public, la question reste ouverte.    


Je vous propose à ce titre une petite vidéo du laboratoire de l'innovation social (traduit de l'espagnol)  qui vient apporter un peu d'eau au moulin de cette réflexion. 




2 commentaires:

  1. Pour ce qui concerne B. Gates, il s'agit d'un engagement profond et pas seulement d'une mode
    L'aide apporté par sa fondation est colossale en terme de volume financier.

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  2. Peut-être avez raison. Je ne cherche pas à évaluer les motivations de monsieur Gates, pas plus que je ne prétend juger du travail de sa fondation. Je tiens tout de même à signaler que l'argument financier n'a que peu de valeur. Pour être à la mode, certaines personnes sont prêtes à mettre beaucoup d'argents dans leurs pairs de baskets.

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