Depuis le 31 octobre, les usagers du métro parisien ont pu découvrir la nouvelle campagne choc de communication du HCR, le Haut Commissariat aux Refugiés des Nations Unies. Attirant l'attention sur le sort des réfugiés, cette campagne intitulée "Dilemmes"évoque des scènes de conflits et cherche à décrire les choix difficiles auxquels les réfugiés sont confrontés. Insistant sur le coté déchirant de la situation, le HCR affiche ouvertement sa volonté de créer l'empathie chez le spectateur.
Néanmoins, il me semble que l'on dépasse ici la figure classique de la victime définie par son état. Tout en jouant sur l'empathie, la démarche va plus loin que la simple recherche du "pathos" comme c'est trop souvent le cas dans la communication des organisations humanitaires.